Arisa ► I feel I'm a voodoo Doll, Grim and Gross.

MENG Arisafeaturing Kim Sae Ron

« Enchantée, enchantée ! » dites-vous en vous inclinant poliment devant votre miroir. « Je me présente, je suis Meng Arisa, mais ça se prononce ç l'asiatique 'Alissa', pas comme la sauce piquante, mais on me connaît mieux sous le nom de Doll.  Et vous, qui êtes-vous? » Malgré votre attente, votre reflet se contente de vous fixer en silence, un large sourire semblable au votre accroché aux lèvres.  « Ah je vois, vous êtes muette.  Ce n'est pas grave.  Je ferai la conversation pour deux.  Eh bien, je suis née le 14 février 2000, c'est le jour de la fête des amoureux la où je viens à savoir Shangaï, bien que je sois née quelque part dans la partie anglophone du Canada.  De ce fait je compte déjà 16 années à mon effectif.  Je suis de sexe féminin, ça se voit je crois et je suis attiré par personne. J'ai bien trop peur d'être blessée pour offrir de nouveau mon coeur à quelqu'un. »  Votre brève présentation étant terminée, vous souriez à votre reflet qui vous sourit à son tour.  « Oh ce que j'aime faire dans la vie, c'est ça?  J'aime rester tranquille et m'adonner à mes passe-temps favoris, j'aime bien jouer du piano et de la harpe, c'est rare je sais. J'aime aussi la lecture... Tant que je suis dans le calme, je vais bien.  Pour me décrire je dirais que je suis une personne plutôt Intellectuelle et sans vouloir me venter, on me dit souvent que je réfléchis vite et bien.

À peine venez vous de terminer de vous présenter ainsi que vous voyez une nouvelle forme se poster derrière votre reflet et poser une main sur son épaule.  Vous fixez le nouveau venu, le regard vide.  Vous voyez ses lèvres bouger, mais vous ne pouvez pas entendre ce qu'il raconte.  Au bout d'un moment, vous êtes emmenés loin du miroir, de même qu'on attire votre nouvel ami au loin sans que vous ne puissiez rien faire.  Finalement, vous vous retrouvez assis sur une chaise longue, presque étendu, face à un mur.  Et on vous demande de raconter votre enfance, puis votre adolescence, bref votre vie jusqu'à aujourd'hui.  « Je suis vraiment obligée ? Je n’aime vraiment pas ça… Parler de moi je veux dire. Je n’ai pas énormément de souvenirs, et pour le peu que j’ai, il me font mal… Je ne veux pas avoir à y penser. Je ne veux pas avoir mal… » Réaction typique pour une enfant comme vous, vous ne mentiez pas, n'étiez pas à l'aise, et ne vouliez pas tellement parler du peu de chose dont vous vous souveniez sur votre passé... Cependant, vous comprenez bien que vous n'avez pas vraiment le choix. « Je ne me souviens de rien de mon enfance. Rien du tout à part que je souriais beaucoup, j’étais une enfant calme et joyeuse. Je restais beaucoup à la maison et je travaillais bien à l’école. On me félicitait souvent, et mes parents était fiers de moi. On m’a dit que je suis née et ai vécu à Toronto jusqu’à mes sept ans avant de devoir déménager en Chine, à Shanghai pour le travail de mon papa.
Je me souviens de toujours avoir été traitée comme une princesse. Je me souviens que mes parents m’aimait.
Je me souviens que mon grand frère, cinq ans plus âgé, m’aimais aussi. Beaucoup. Peut-être trop. Sûrement. Je me souviens qu’il était toujours de mon coté. Je me souviens qu’il me défendait toujours lorsque l’on m’embêtait. Je me souviens de ses « je t’aime », et je me souviens de la sensation de chaleur qui m’envahissait quand je l’entendais me dire ça.
Je me souviens aussi qu’à un moment ça me faisait peur. Je me souviens de baisers, je me souviens de ses mains sur ma peau et de ses lèvres sur les miennes. Je crois que j’étais trop jeune pour trouver ça anormal. C’était doux, c’était chaud, mais il y avait quelque chose qui me dégoutait.
Je me souviens qu’il se faisait de plus en plus agressif, ses caresses plus intimes. Et puis un jour, quand j’ai eu quinze, il a franchi une ligne. Cette ligne qu’il à franchi tant de fois par la suite. Je me souviens de mes supplications, je me souviens du goûts de mes larmes, je me souviens de ses mots d’amours, de ses « je t’aime » qui me dégoûtaient. Je me souviens de la douleur… Mais je me souviens aussi du plaisir. D’un plaisir que je n’aurais jamais dû ressentir. Et au fil du temps, la douleur se faisait de moins en moins présente, je me laissais faire, parce que je savais que de toute façon, me débattre ne mènerait à rien. Je finis rapidement par me détester moi même, par le détester lui aussi… Je n’osais rien dire, ni rien faire.
Je me souviens d’avoir été perdue. Je me souviens d’avoir un jour eu le courage de le repousser, et le courage de m’enfuir de la maison alors que mes parents étaient absents. Je me souviens avoir atteint un carrefour, avoir regardé les voitures défiler et avoir eu envie de simplement me jeter sous les roues de l’une d’entre elles. De simplement terminer tout ça…
Et c’est tout en fait… C’était peut-être un rêve ? Peut-être que je suis toujours en train de rêver ? Est-ce que c’est le cas ? Ça me semblait tellement réel pourtant… J’imagine que de toute façon, vous ne me direz rien n’est-ce pas ? »  Une voix derrière vous se contente de faire des « Huhum » pour vous inciter à continuer à parler de votre vie, d'en décrire tous les moindres détails.

Vous êtes finalement relâché dans de larges couloirs sombres et obscures.  Un frisson parcourt votre corps entier et vous avez envie de fuir, mais il n'y a nulle part où aller, nulle part où se cacher.  Il y en a d'autres que vous.  Toutefois, vous n'osez pas les approcher, eux non plus d'ailleurs.  Au gré de votre errance, vous entendez par le biais d'une porte entrouverte quelqu'un prononcer votre nom.  Curieux, vous vous arrêtez pour écouter ce qu'il se dit.  On dirait une analyse psychologique.  Voici ce que vous entendez : « De ce que j'ai entendu et vu, la petite MENG était une jeune fille calme, souriante et travailleuse. elle m'a dit qu'elle préférais de loin rester à la maison pour lire et dessiner que sortir et grimper aux arbres. Plutôt discrète dans son enfance, elle n’avait pas beaucoup d’amis et était souvent seule. Comme elle était timide, elle n’a toujours eu que son frère... Et quel frère ! Elle était même victime d’intimidation avant, quand elle était au canada, mais était beaucoup trop gentille pour répliquer, c’est pour ça que c’était toujours à son frère de la protéger et de la défendre.
Elle est vraiment naïve, très craintive aussi… elle est devenue méfiante après l'incident avec son frère, ce qui est totalement compréhensible. Malgré le fait qu'elle ai été très affectueuse par le passé, elle cache aujourd’hui ses sentiments et s’interdit de s’attacher à qui que ce soit, de peur de souffrir.
Malgré ça, elle n’en reste pas moins tout aussi généreuse, il me semble qu'elle n’aime pas voir les gens dans la difficultés et je parie qu'elle n’hésiterais pas à aider quiconque en aura besoin. Son innocence lui a certes été volée de la manière la plus horrible qui soit, Mais elle est toute aussi naïve qu'avant...
Très fragile, que ce soit mentalement ou physiquement, je dirais qu'elle est du genre à ne pas savoir gérer le stress où l'angoisse, compte tenu de son jeune âge, je dirais qu'elle a la larme facile et que... »  Malheureusement, on vous a surpris à écouter aux portes.  Des êtres en blancs se chargent de vous ramener à votre chambre blanche et immaculée.  On vous fait une injection et il n'y a plus que le néant.

Au bout d'un moment, vous vous réveillez, couché sur une herbe humide.  Vous vous redressez et jetez un regard curieux autour de vous.  Intrigué, vous décidez d'explorer cet endroit nouveau.  Vous avez à peine fait trois pas qu'une bête monstrueuse surgit et vous bloque le passage.  Surpris, vous attrapez une branche au passage, cependant force vous est de réaliser que ce n'est plus une brindille de bois que vous tenez entre vos mains, mais plutôt un arc ce qui vous fait froncer les sourcils, inquiète.  Vous ne vous êtes jamais battue auparavant.  Au bout d'un moment, vous parvenez à abattre la créature dans un style de combat plutôt défensif.  Au cours de cette brève bataille, vous avez réalisé que vous étiez doué pour esquiver, appréhender les mouvements de l'ennemi et que vous êtes plutôt agile pour viser et plutôt mauvais pour attaquer, bien trop peureuse pour vous approcher, ainsi que pour vous défendre de près, ce n'est pas avec vos maigres forces que vous alliez faire quoi que ce soit, malheureusement.

« Halte!  Qui va là? »  Surpris, vous vous arrêtez dans votre geste.  Vous vous apprêtiez à ouvrir une porte, mais un garde vient de vous prendre la main dans le sac.  Comme il semble plutôt menaçant, vous décidez qu'il est plus sage de lui répondre.  « Je suis EunBiased_, j'ai dix-huit ans et je suis un(e) princesse.  Je viens de Francedans le but de m'amuser à Wonderland.  Je suis arrivée ici grâce à un partenariat avec je sais plus trop qui, VIP peut-être ? Sûrement..  Je suis disponible tout les jours, parce que j'ai pas de vie, mais au moins une fois par semaine et je fais en moyenne 500-700 mots minimum en rp.  Si j'avais autre chose à dire, je dirais que le contexte de ce forum est juste génial, que j'ai envie de jouer Sae Ron depuis une blinde de temps, mais que j'en ai jamais eu l'occasion, et que je dois penser à me faire un avatar de cette cutie. J'aime bien la crème brulée, et j'espère bien m'amusez parmis vous. »